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1939, naissance de l’Amicale
Extrait d’un article paru, sous la signature du président L. Kircheim dans le n°38 du bulletin – ou, plutôt, du groupement qui l’a précédé, date du 3 mars 1939, avec ses 24 parrains, et est déclaré sous le nom de « GROUPEMENT AMICAL DES ANCIENS DE SAINT-GOBAIN ».
À l’origine, l’idée de ce « groupement » est à mettre à l’actif d’un très actif membre du service Contentieux de la Compagnie : Mademoiselle Homery. Sa formation très approfondie en droit (elle fut l’une des premières femmes diplômées de l’époque), son appartenance à un milieu familial déjà soucieux d’aider les autres (son père s’était distingué par la création et la direction d’un établissement psychiatrique) lui permirent d’assurer une action sociale, embryon du service développé par la suite à la Direction des Glaceries. Elle était mue – dit l’article paru dans le même n°38 du bulletin – par un enthousiasme puisé aux sources : une foi profonde dont elle ne parlait jamais mais qui cependant émanait de sa personne. Mademoiselle Homery était l’Amicale et peut demeurer sa grande inspiratrice.
C’est surtout au moment de la guerre de 1939 que cette « grande dame », pour répondre au souhait de quelques collègues, crée une sorte d’Amicale pour « faire quelque chose » en faveur des prisonniers appartenant à la Compagnie et de leurs familles. Puissamment aidée par quelques membres du personnel, elle assura un service régulier de colis aux prisonniers, d’aide à leurs familles et de secours aux sinistrés de la guerre, salariés de la Compagnie.
C’est en octobre 1961 que le groupement s’est transformé en « Amicale des retraités de Saint-Gobain et de ses filiales », titre qui, au fil des années, est devenu « Amicale des retraités du Groupe Saint-Gobain ».
Selon l’article cité (bulletin n°38 en 1961), les comptes-rendus d’activité du « Groupement », puis de l’ « Amicale » étaient, à l’origine, calligraphiés à la main, par les Secrétaires successifs, dans un « cahier vert » dont nous ne disposons plus.
À l’Assemblée générale constitutive du 3 mars 1939, on décomptait vingt-quatre présents. En avril 1963, date de parution du premier bulletin de l’Amicale, on faisait état de 1000 retraités parmi lesquels 450 adhérents. Quelque quinze années plus tard, au moment de la parution du bulletin numéro 39, la diffusion de ce bulletin atteignait 4700 exemplaires.
Le bulletin n°1 fut tapé à la machine et ronéoté. Le bulletin n°2, de janvier 1964, rend compte de la réunion des « délégués de Sections de province » : Madame G. Vedel (Hérault), MM. Journa (Aisne), Alibert (Gironde), Leduc et Millet (Maine-et-Loire), Barraud (Rhône-Glaceries), Fortunet (Saône-et-Loire). Les sections de l’Ain, de la Charente et de la Loire s’étaient excusées. Avec la section parisienne, ces dix sections sont devenues vingt-deux en 1978 et, à cette date, l’Amicale compte 4 500 adhérents.
En octobre 1964 – selon l’article paru dans le n°39 du bulletin – M. Lacroisille, secrétaire général de l’Amicale, rédacteur du bulletin, annonce que les statuts sont rédigés, l’association déclarée, le règlement intérieur effectué, la comptabilité organisée, les directives financières sont données aux sections créées, les distributions des secours importants sont faites. D’autres décisions sont prises pour améliorer le bulletin (prise en charge gratuite de l’impression du bulletin par la Compagnie… ce qui n’est plus le cas), pour améliorer les contacts avec les sections de province et pour aider tous ceux qui en ont besoin.
Tout au long des années qui ont suivi, l’Amicale a toujours trouvé, au sein de la Direction générale du Groupe, une écoute attentive et un souci permanent de l’aider à progresser dans la réalisation de ses objectifs : accompagner les retraités du Groupe Saint-Gobain pour qu’ils vivent avec profit – individuellement et collectivement – leurs années de retraite ; les inciter à mettre solidairement en œuvre leurs compétences au sein des Sections et dans leur environnement social ; aider plus particulièrement ceux qui, du fait de leur avance en âge ou de l’apparition d’un handicap, rencontrent des difficultés dans leur vie de tous les jours ; maintenir chez eux le fort sentiment d’appartenance au Groupe qui les habitait au moment de leur cessation d’activité professionnelle, …
Ainsi, l’Amicale a, par exemple, été largement concernée par les manifestations qui ont permis de commémorer, en 1965, le troisième centenaire de la Compagnie puis le 350 eme anniversaire. Inversement, la Compagnie s’est associée volontiers aux festivités qui ont marqué, en 1989 et en 1999, les cinquantième et soixantième anniversaires de l’Amicale.
L’Amicale des retraités de Saint-Gobain fêtera en 2019 son quatre-vingtième anniversaire.